Comunidades Híbridas
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Comment filmer
un corps en mouvement
​dans un monde hostile?

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INTRODUCTION

Ce manifeste a été écrit durant une résidence de recherche internationale intensive de 8 jours sur la ciné-chorégraphie intitulée Communautés Hybrides, en août 2015 à Oaxaca au Mexique.
 
Communautés Hybrides fait référence à l’amalgame d’états de corps créatifs, sensibles, expérimentaux et transdisciplinaires. Cet amalgame, qui s’inscrit dans l’art et la société, est au coeur du champ d’étude de la ciné-chorégraphie. Il interroge les représentations du corps à l’écran à partir d’une recherche à la fois chorégraphique et audiovisuelle.
 
Afin de ne pas se perdre dans la terminologie et dans des débats ontologiques, nous avons décidé de nommer notre pratique actuelle ciné-chorégraphie en Français, screendance en Anglais, et videodanza en Espagnol, tout en admettant que nous aurions également pu la nommer cinédanse, danse pour la caméra, danse à l’écran, film de danse, fiction-chorégraphique, etc. Notre objectif était de focaliser sur ce que la ciné-chorégraphie «génère» plutôt que sur ce qu’elle «est».
 
En France, jusqu’à aujourd’hui, l’utilisation du mot «commissariat» fait plutôt référence à une pratique curatoriale liée aux arts visuels et aux arts plastiques. C’est à la fois une prise de position par en faveur d'une direction artistique claire, mais aussi une vision artistique et scénographique de l’exposition. Nous choisissons d’utiliser le mot «commissariat» en ciné-chorégraphie afin d’insister sur la contextualisation des œuvres lors de projections et de festivals, ainsi que sur une signature articulée de la part des commissaires. Nous avons aussi le désir de joindre nos voix aux recherches et avancées actuelles quant à la notion de commissariat des arts de la scène.
 
Ce manifeste est l’expression de nos questionnements et de nos discussions. Il contient des interrogations, des affirmations, des idées inachevées et des idées recyclées. Il reflète aussi les contradictions, les divergences d’opinions et les impasses que nous avons rencontrées en travaillant ensemble et en échangeant sur nos réalités.
 
Notre manifeste est multiple et incomplet, ouvert sur les discours à venir. Sa forme accidentée fait écho à la nature de nos pratiques artistiques bigarrées. La composition de notre communauté hybride est à l’image d’un réseau international plus grand avec lequel nous ressentons certaines affinités.
 
Notre manifeste est un guide.
Notre manifeste est un tremplin.
Notre manifeste est une trace.
Notre manifeste est un coeur qui bat.
 
Pouvons-nous fredonner nos propositions, pouvons-nous
aussi avoir de l’humour?

I

Qu’est-ce que la ciné-chorégraphie?
Pourquoi le mot ciné-chorégraphie?
Est-ce important de renommer la ciné-chorégraphie?
Pour quelles raisons pratiquons-nous la ciné-chorégraphie? Pour créer des espaces, des concepts, des ressources; pour multiplier la production, les expérimentations; pour les gens; pour en finir avec les préjudices, les interdictions et les limites.
La ciné-chorégraphie est-elle un outil inachevé, toujours en transformation?
Est-ce que la présence d’un corps à l’écran est suffisante pour définir une oeuvre en tant que ciné-chorégraphie?
Est-ce que la ciné-chorégraphie est un état de corps?
Pourquoi investir tant d’efforts à définir la ciné-chorégraphie? Une définition est-elle réductrice?
 

II

Vers une désacralisation de la ciné-chorégraphie.
La ciné-chorégraphie en tant que marteau, air, rivière et écureuil en même temps.
Est-ce qu’un manifeste limite ou multiplie les possibilités?
Est-ce nécessaire d’élaborer deux manifestes: un artistique et un académique?
L’art est-il seulement une posture?
La ciné-chorégraphie est-elle une architecture audio-visuelle?
La ciné-chorégraphie a-t-elle des dimensions sociale et politique?
Est-ce un espace où le politique et l’intime sont nécessairement en lien?
La ciné-chorégraphie est multipiste, multicolore.
Est-ce que tout peut être intégré à une œuvre de ciné-chorégraphie?
Y a-t-il des principes fondamentaux en ciné-chorégraphie, y a-t-il une vérité?
Pouvons-nous reprendre à zéro et répéter toutes nos erreurs?
Sommes-nous dans une nouvelle ère de la ciné-chorégraphie?


III

Démystifier la notion de commissariat.
Le commissaire en tant qu’artiste et l’artiste en tant que commissaire.
Comment accroître et diversifier l’éventail de spectateurs et de créateurs en ciné-chorégraphie?
Considérer des lieux de promotion divers pour la ciné-chorégraphie: théâtres, cinémas, galeries, musées, TV, web, etc.
Éliminer la hiérarchie entre professionnalisme et amateurisme.
Qui regarde des ciné-chorégraphies?

Est-ce que la ciné-chorégraphie pourrait être mieux promue par la publication de livres, d’affichettes et d’infolettres?
“Rendre visible l'invisible” (Merleau-Ponty): les dimensions sociale, politique, géographique et genrée en ciné-chorégraphie.
L'expression artistique est-elle une force sociale?
Quel est le rôle de l’artiste dans la société?
Quel est le lien entre la ciné-chorégraphie et la société?

La ciné-chorégraphie peut-elle être un outil social? Peut-elle être un rituel?
Trouver des moyens pour faire circuler les travaux sociaux.
Envisager la notion de médiation culturelle comme création artistique en soi.
Créer des espaces pour accueillir les artistes plus âgés et les enfants derrière et devant la caméra.

IV

Est-ce important d’inclure des approches genrées dans la ciné-chorégraphie?

La destruction du plaisir visuel comme arme radicale. (Laura Mulvey)
Filmer des corps sujets et non des corps objets.
Pour une narrativité allogique (Maris Bustamante) en ciné-chorégraphie et en interdisciplinarité.
Mettre en lumière le rôle de l'interprète en ciné-chorégraphie.
Valoriser la présence et la force des voix féminines: créatrices, auteures, enseignantes, interprètes, commissaires, etc.

V

Comment obtenir un financement pour la création en ciné-chorégraphie?
Encourager la diversité des pratiques.

Comment instaurer des espaces dédiés au processus de création en ciné-chorégraphie.
Le résultat ne devrait pas être plus important que le processus.
La création artistique comme recherche sérieuse.


La pédagogie comme arme de survie.
Accroître, promouvoir et problématiser la présence de la ciné-chorégraphie dans le milieu académique: analyse, création et théorie.
La pédagogie comme commissariat et le commissariat comme pédagogie.
Créer des outils pédagogiques communs en ciné-chorégraphie.
Créer des théories à partir de la ciné-chorégraphie.
Créer des espaces dans lesquels nous pouvons développer un sentiment d’appartenance, un accompagnement et une motivation, au coeur d’une communauté artistique.

VI

La communauté internationale comme force stratégique.
Qui lira ce manifeste?
L’art est-il un monde à part ou fait-il partie du monde?
L’art est un état de rencontre.
Ladys Gonzalez (Argentine), Priscilla Guy et Emilie Morin (Canada), Camille Auburtin et Jean-Baptiste Fave (France), Benito González, Rocío Becerril Porras, Yolanda M. Guadarrama, Ximena Monroy, Laura Ríos, Paulina Ruiz Carballido, Alfredo Salomón et Laura Vera (Mexique).

Conception graphique du manifeste : Étienne Després (Canada)
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